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6 ème semaine à l’affiche, l’aventure continue..
Merci pour tous vos magnifiques messages…
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Merci pour tous vos messages ! Merci d'être venus si nombreux dés le 1er jour ! Quelle joie...


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Souvenirs...


En attendant la sortie de Monsieur & Madame Adelman, retour sur les meilleurs moments TV de Nicolas Bedos et Doria Tillier Officiel.
En salle ce mercredi !
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Premier extrait du film !


Nouvel extrait Monsieur & Madame Adelman Le dîner de Noël auquel vous rêveriez d’assister.
Le 8 mars au cinéma !
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Making of (1ère partie)


#Coulisses Comment transformer Nicolas Bedos et Doria Tillier en grands-parents très convaincants 👩
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Faire revivre une « discothèque » dans les années 80 ! Moi qui râle toujours de ne plus pouvoir cloper nulle part, voilà que j’encourage des dizaines de figuran...ts à se bousiller les bronches en se dandinant sur des morceaux de Wham et de Jermaine Jackson ! La caméra se faufile entre les épaulettes pailletées, les cravates en cuir et les permanentes. Le chef op hallucine: Un vrai couple vient de se former sur la piste! Payés à se galocher ? Tant mieux!
Gros plans sur Doria snifant de l’amidon en guise de coke. A la 9ème prise, elle a le nez en feu! Faut-il qu’une doublure se défonce à sa place?
Pendant ce temps-là, dehors, sous une pluie meurtrière, une partie de l’équipe prépare la grue pour filmer l’arrivée d’une Ford Mustang dans les années 70. Une autre scène, une autre époque et d’autres figurants surgissant du passé.
Réflexion d’une régisseuse croisée dans l’escalier : «Depuis que je travaille sur ce film, je suis jalouse de ma mère! Elle a dû s’éclater... »
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A l’approche de la sortie de notre film, des spécialistes de la com’ nous conjurent de poster, instagramer, tweeter, buzzer, à tort et à travers, au risque d’av...oir l’air de supplier des « like »… et des entrées supplémentaires !
Difficile de les blâmer en se drapant de pudeur artistique quand on vit dans un monde où la vedette bovine d’une émission de télé-réalité accède au bouton atomique de la première puissance mondiale. Un monde où le vol des bijoux d’une sex-tapeuse professionnelle squatte la Une des canards. Une France où les candidats à l’Elysées s’alignent comme les choristes pré-pubères d’un radio-crochet. Une société qui, de l’action de l’actuel locataire du palais présidentiel, ne retiendra sans doute qu’un casque de moto et trois stupides confidences relayées sur Twitter. Une presse dans laquelle les gaffes d’un chroniqueur de Cyril Hanouna se retrouvent plus commentées que le dernier essai d’Onfray.
Bref, le monde a changé. La promotion des films aussi.
Comme beaucoup, j’aimerais qu’un objet de cinéma se suffise à lui-même… Qu’on nous (vous !) épargne ces branlettes promotionnelles… D’autant que je fais partie des hyènes qui peinent à réprimer un soupir condescendant (sinon un éclat de rire) quand je vois certains « collègues » s'essayer au marketing avec autant de gourmandise.
-« N’y a-t-il pas déjà les télés, les entretiens, les critiques, la bande-annonce: Tout ça devrait suffire à nous promettre le succès ou l’échec que notre film mérite ! A-t-on vu Woody Allen étaler ses selfies avec Diane Keaton juste avant la sortie d’Annie Hall ?
Ce à quoi on me répond:
-« Woody Allen a 82 ans, Nicolas… Et, sauf notre respect, tu n’es pas Woody Allen.
- Certes… »
Bref, histoire de joindre - autant que possible- l’UTILE et le SINCERE, j’ai accepté de publier quasi quotidiennement une photo du tournage qui a changé notre vie… en lui joignant des anecdotes, des impressions… Histoire de vous faire « partager » la folle année qu’on a vécu autour d’un film qu’on adore.
Première photo:
Premier jour de tournage (Il y a un an, jour pour jour). 8h du matin. On s’apprête à tourner la première scène, situé en 1973, dans une maternité. Dehors il fait un froid de gueux, comme aujourd’hui. Doria Tillier et moi sommes d’ailleurs tombés malades. Une heure plus tôt, à l’aube, je me suis permis de lui filer un comprimé de Solupred (sans ordonnance). C’est peut-être la cortisone qui la fait sourire à présent alors même qu’hier soir, elle était rongée par le trac. Elle découvre l’une des extensions qu’elle portera demain.
C’est son premier film, premier rôle, énorme rôle. Son programme du jour ? Jouer l’accouchement de son personnage. Je ne souhaite pas qu’on la maquille. Elle est d’accord. Ok pour la sueur, la vraie, les cheveux qui colle sur le front, les rougeurs, l’épuisement, la douleur. Car, en ce temps-là, pas de péridurale ! Bref, cette photo, c’est deux parents juste avant l’accouchement… J’ai d’ailleurs l’oeil torve du papa qui soudain s’interroge: «Serais-je à la hauteur d’une telle responsabilité? »
Trop tard. Il faut y aller.
Monsieur & Madame Adelman LES FILMS DU KIOSQUE Le Pacte photo Christophe Brachet
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Boum...
Découvrez l'affiche de MONSIEUR & MADAME ADELMAN, un film de Nicolas Bedos avec Doria Tillier et Nicolas Bedos, le 8 mars au cinéma ! Une production LES FILMS DU KIOSQUE ◦ Distribution : Le Pacte et Orange Studio.
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Voici la bande-annonce.


Découvrez en EXCLUSIVITÉ la bande-annonce de Mr & Mme Adelman, le premier film de Nicolas Bedos !
Au cinéma le 8 mars 2017 avec Europe 1 ► http://bit.ly/2ia802F
Une production LES FILMS DU KIOSQUE
Quelques mots de tristesse parfaitement dérisoires vers mes camarades du Cours Saleya:
Certes, le lieu et l'heure ne change rien à l'affaire. Que ça meurt à Roubaix ou que ça hurle à Amsterdam, le chagrin est le même, le sang n'a pas de passeport, les mères perdent des fils pareil, les amoureux des amoureuses, dans une semblable absurdité.
Evidemment. Sauf que.
C'est à Nice que j'ai monté ma première comédie. Des semaines de tremblements et de joie et de fierté. Le jour, o...n répétait dans l'obscurité du théâtre National et puis, vers 19h, on se précipitait vers le soleil de la promenade, retravaillant le texte en jetant des galets, avant d'aller vider des bières à la terrasse des ponchettes, d'avaler une pizza au fond du Safari.
C'est à la "petite maison" qu'on a fêté la première, la cravate desserrée par la chaleur et par le trac. Ma toute première première. Bref, le hasard d'un directeur m'avait collé Nice sur le coeur. Qui est resté fidèle à ce premier bonheur d'auteur. Mon choix d'adulte.
Dés lors, à la moindre occasion (un long week-end, une lassitude parisianniste ou un début d'amour), avec un peu de fric en poche, je louais une chambre au La Perouse ou à l'hôtel suisse... et j'allais flairer les parfums d'Italie qui s'entêtent dans le vieux Nice.
Il y a plus d'un an, quand il s'est agit d'écrire mon premier film, c'est à Nice que j'ai pensé. On a loué un petit appart rue Raoul Bosio. Même en décembre, c'était l'été. Il faisait si doux dans les ruelles et sur les tronches que notre réveillon avait des faux airs de 14 juillet.
Entre deux séances de vannes, afin de me faire niçois, je parcourais du Le Clézio.
Les Trissotins de la capitale me prenaient de haut: "-Qu'est-ce tu vas foutre là-bas?", "un bastion d'extrême-droite!", une "réserve de vieux", "le Marseille des Salauds". Qu'importe! Des dizaines de gens plus jeunes et plus gais qu'eux tendaient leur gobelets pour trinquer avec nous dans les rades du vieux port. A partir d'une certaine heure, la sympathie vote blanc.
L'été dernier, nous y étions. Les feux d'artifices, tout ça. La fiancée qui danse pieds nus au milieu des touristes étrangers. Aucun camion à l'horizon. Juste les étoiles, le rire des gosses et la promesse d'une nuit tendre.
Jeudi dernier, j'ai fait faux bond à la promenade. Coincé à Paris par le montage du film qu'on a pondu là-bas.
Un an plus tard, changement de programme:
-Chialer cette fête mortelle devant BfmTv.
-Ne pouvoir m'empêcher de revoir la fiancée tournoyant dans la foule, le regard illuminé par le bouquet final. Final?
-Imaginer son corps qui passe sous ses roues. Final?
-Trembler pour eux, pour soi, pour nos souvenirs, pour l'Avenir. Ne pas en revenir qu'un monstre de malheur ait pu joué ça dans CE théâtre.
Voilà, fidèle à Nice. Dans la gaité comme dans les larmes.
Même si ces mots ne servent à rien, si ce n'est à vous les dire.
Avec.
Talent.